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    DERNIERE CHANCE !
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    L’implantation d’un entrepôt Amazon à Ensisheim dans le Haut-Rhin risque d’être définitivement validée dans les prochains jours. Le permis de construire de l’entrepôt susceptible d’accueillir Amazon a déjà été signé.

    Seule manque l’Autorisation environnementale qui validerait définitivement la possibilité de mettre en route le chantier du plus grand centre logistique d’Amazon en France. Elle pourrait être signée par le préfet dans les prochains jours suite au CODERST (Conseil Départemental de l'Environnement et des Risques Sanitaires et technologiques) qui se tiendra le 5 novembre 2020 à la préfecture de Colmar, où nous manifesterons aussi ensemble notre opposition.

    Parce qu’il y a urgence nous, opposant-e-s à l’implantation de la multinationale AMAZON à Ensisheim,  faisons appel à vous pour interpeller tous ensemble le préfet du Haut-Rhin, Louis Laugier, et Michel Habig maire d’Ensisheim, en leur demandant d’abandonner ce projet.

    Prenez quelques minutes pour appuyer notre action ce week end et jusqu’au 4 novembre grâce aux moyens mis à disposition ici :

    https://cutt.ly/JgRDHgn 

    Ensemble nous sommes une force immense !

    Merci à vous


  • C’était un beau dimanche matin du siècle dernier, un très beau matin de début de printemps, un de ces matins où un tour à vélo du Val de Villé et de ses cerisiers en fleurs s’impose indiscutablement.

    Je pédalais donc, ravi, sur la Route du Sel, dans la forêt entre la Hünelmuehle et Thanvillé, quand, à une petite centaine de mètres, sur la route, je vis venir droit sur moi un animal : un renard ? un lièvre ? ce n’était pas encore bien net. Je ralentis sans trop faire de bruit (j’avais bien révisé mon vélo durant l’hiver et le bitume était neuf et lisse), mais l’animal au bout de trois ou quatre secondes me repéra aussi. C’était un faon, un bambi de chevreuil. Et sa mère n’était pas loin : elle trottait aussi vers moi, parallèlement à Bambi, mais à une dizaine de mètres de la route, invisible dans le sous-bois : j’entendais ses discrets appels inquiets. Bambi s’avisa enfin de lui obéir, mais il n’avait pas encore appris à bien freiner : il raidit ses pattes avant, glissa des pattes arrière et se retrouva un instant sur son arrière-train. Il n’avait pas encore appris non plus, pour rejoindre sa maman, à bien tourner à angle droit ni à sauter un petit fossé : s’il n’avait pas été si jeune (il devait n’avoir que deux ou trois jours ou quelques heures seulement), on aurait pu croire qu’il avait bu autre chose que le lait de sa maman.

    Je les entendis disparaître petit à petit dans l’épais de la forêt et je repartis rêveusement vers mes cerisiers en fleurs.





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